Cordyline, Dracaena ou Cordyline australis

Touche graphique et exotique. Originaire de Nouvelle-Zélande, la cordyline australis, nommée parfois et à tort Dracaena indivisa, apporte par sa silhouette et sa végétation luxuriante de l’exotisme aux jardins, terrasses et grands balcons. Assez rustique et peu exigeante, elle pousse à merveille en pleine terre dans les régions aux hivers doux, mais aussi en pot en zones plus froides, afin de la préserver plus facilement du gel en hiver.

La cordyline australis évoque l’exotisme et l’évasion par sa silhouette caractéristique, entre palmier et yucca. Ses longues feuilles persistantes rubanées mesurent de 40 à 80 cm de longueur et sont d’une jolie couleur vert brillant. Poussant d’abord en touffe, la cordyline forme au fil des années une tige épaisse tel un tronc qui supporte le bouquet dense de feuillage. Il arrive parfois, suite à un incident (gel ou casse) ou simplement avec l’âge, que la plante se ramifie et porte plusieurs bouquets, accentuant alors son aspect exotique.

Les plantes adultes (âgées de plus de 10 ans) fleurissent de mai à juillet en grandes panicules (grappes ramifiées) d’environ 1 m de long, aux nombreuses fleurs blanc crème légèrement parfumées attire de nombreux insectes pollinisateurs. De petits fruits ronds, blanc bleuté, peuvent se former en août septembre, surtout en climat doux.

Caractérisée par une croissance lente, la cordyline australis vit longtemps et atteint généralement 3 à 4 m en pleine terre, parfois jusqu’à 6-8 m sur des sujets très âgés. Les plants cultivés en pot, où leur croissance est plus lente, dépassent rarement les 2 m. Sur les sujets âgés, l’écorce du tronc prend une jolie couleur gris clair.

Comment réussir la Cordyline australis ?

Peu exigeante sur la nature du sol, la cordyline préfère les sols drainés même pauvres, mais restant frais en été. Un paillage et quelques arrosages sont donc les bienvenus durant les périodes sèches estivales.

Elle adore le soleil, supporte le vent (sauf les vents froids du Nord) comme les embruns salés (une aubaine en bord de mer !) et tolère même la pollution atmosphérique. Une fois bien enracinée, la sécheresse ne l’effraie pas, mais ralentit beaucoup sa croissance déjà lente. Afin de l’acclimater plus facilement, préférez une plantation printanière.

Moyennement rustique, la cordyline peut, une fois bien installée, résister à de brèves gelées jusqu’à -7°C à -10°C. Il est donc prudent de prévoir une protection hivernale (paillage et voile d’hivernage). Si de la neige est annoncée, regroupez les feuilles du bouquet et attachez-les à leur sommet, de sorte à ce que le cœur de la plante soit préservé. Si, malgré ces précautions, la cordyline gèle, elle redémarre généralement l’été suivant, parfois sur le tronc, ou directement du pied.

En climat froid, il est préférable de cultiver la cordyline en pot, que vous remiserez durant l’hiver dans un local lumineux et hors gel, comme une véranda peu chauffée ou une serre froide.

L’entretien se limite à la suppression des feuilles fanées. Pensez à la nourrir chaque printemps, en apportant de la corne torréfiée et du fumier composté type Lombricompost.

Où planter la Cordyline australis ?

C’est en isolé ou en groupe que la cordyline est particulièrement mise en valeur. Elle est superbe à proximité de la piscine où elle invite à l’évasion. En climat doux, vous composerez facilement une ambiance dépaysante en l’associant à des bambous, des phormiums (lin de Nouvelle-Zélande) ou des palmiers.

Elle est également très jolie pour donner du volume à des massifs de fleurs annuelles, comme on le faisait traditionnellement dans le fleurissement urbain au début du 20^ème siècle. C’est bien sûr une excellente plante à cultiver en pot pour décorer patios, terrasses et grands balcons, notamment en zone urbaine qui bénéficie souvent d’un microclimat favorable.

La cordyline est proposée en pot de 7-10 litres, avec une hauteur moyenne d’environ 80/100 cm. elle est expédiée depuis un stock déporté avec un délai de 10 à 15 jours ouvrés. Sa livraison à domicile est réalisée par transporteur.

Le saviez-vous ? Les termes de Cordyline australis et Dracaena indivisa sont souvent confondus. Portant, selon les botanistes, les deux noms désignent bien deux plantes différentes, le Dracaena indivisa possède des feuilles plus larges et est moins rustique que la Cordyline australis.